
10 Mai Le Canada cherche à retarder une éventuelle grève des chemins de fer
Le gouvernement canadien prend des mesures pour retarder le début d'une grève potentielle des cheminots de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC), selon un responsable.
La semaine dernière, les membres du syndicat des Teamsters ont voté en faveur d'une grève qui pourrait commencer dès le 22 mai. Les chemins de fer jouent un rôle crucial dans l'économie canadienne, compte tenu de l'étendue du territoire et de l'importance des exportations de céréales, de potasse et de charbon.
Jeudi soir, le ministre fédéral du travail, Seamus O'Regan, a annoncé qu'il avait demandé au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) d'examiner les conséquences potentielles de la grève sur la sécurité. La grève ne peut pas commencer tant que le Conseil n'a pas pris sa décision.
Dans une déclaration envoyée par courriel, le syndicat des Teamsters a indiqué qu'il évaluait l'initiative de M. O'Regan et qu'il se conformerait à toute directive du conseil d'administration.
M. O'Regan a pris cette mesure à la suite des inquiétudes exprimées par les parties prenantes quant à l'impact potentiel d'un arrêt de travail sur les infrastructures de soins de santé, en particulier sur le transport du propane. Le propane est essentiel comme carburant pour les générateurs de secours des hôpitaux ruraux, a indiqué le fonctionnaire, qui a préféré garder l'anonymat en raison de la nature sensible de la question.
Le calendrier de la décision du conseil d'administration reste indéterminé.