
09 Juin Mise à jour sur la grève des agents frontaliers au Canada
client de l'oreille,
Les membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) et le Syndicat des douanes et de l'immigration (SDI) ont annoncé qu'ils avaient reporté un éventuel mouvement de grève au mercredi 12 juin, car ils continuent de travailler à la conclusion d'un accord avec le Conseil du Trésor.
Un plan de sauvegarde de l'emploi pourrait perturber les échanges transfrontaliers quotidiens entre les États-Unis et le Canada, entraînant des retards aux points de passage terrestres, dans les aéroports et dans les ports. L'impact immédiat pourrait être ressenti par les membres de l'industrie du camionnage qui acheminent les marchandises à travers la frontière.
Toutefois, les flux de marchandises vers les États-Unis devraient avoir un impact limité, étant donné que les déclarations d'exportation canadiennes ne sont pas requises pour les marchandises commerciales acheminées du Canada vers des destinations finales aux États-Unis.
Dans un déclarationLe gouvernement canadien a indiqué que 90% du personnel frontalier de première ligne sont considérés comme essentiels et doivent continuer à fournir des services frontaliers ininterrompus afin de protéger la sécurité du public.
À quoi s'attendre ?
- Les demandes de dédouanement EDI (Electronic Data Interchange) ne devraient pas être affectées. Ces entrées sont soumises par voie électronique sans examen manuel ni approbation de la part d'un agent.
- Les demandes de dédouanement au comptoir peuvent subir des retards dans le traitement des dossiers. Il s'agit de permis spéciaux qui nécessitent une demande d'examen des documents pour un dédouanement en bonne et due forme.
- Les expéditions par camion pourraient connaître des retards lors du passage de la frontière avec le Canada, car les agents pourraient poser davantage de questions avant d'autoriser les expéditions PARS.
- Les entrées maritimes n'auront qu'un impact minimal, à moins qu'elles ne soient signalées pour une inspection, un examen ou un contrôle manuel par un officier. Aucun changement n'est prévu pour l'instant dans les horaires de navigation.
Nous recommandons aux importateurs canadiens de s'adresser à leur transporteur/transitaire pour obtenir des précisions et des informations supplémentaires sur leur cargaison, le cas échéant.